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À qui le tour ?

  • Danse

Le 05.12.2020 à 19hFriche la Belle de Mai, Marseille

Agathe Djokam

En Pratique

  • Friche la Belle de Mai, Marseille

Durée : 1H

Idée originale, scénographie, chorégraphie et interprétation : Djokam Tamo Agathe.
Création lumière: Romain de Lagarde
Avec le soutien de l’École Des Sables Sénégal, l’Institut Français de Paris, Institut Français du Cameroun antenne de Douala, espace Donko Seko au Mali, Centre chorégraphique Pôle en Scènes/Pôle Pik France.
Résidences : Centre Chorégraphique Pôle en Scènes/Pôle Pik (France), Donko Seko (Mali) en tant que lauréate du programme « Visas pour la création 2017 » de l’Institut Français de Paris, Ecole Des Sables (Sénégal), Douala, Yaoundé, Baham et Foumban au Cameroun
Production : Compagnie Agathe Djokam
Production déléguée (Théâtre) Europe : Association Sens Interdits Production déléguée (Espace public) Europe : Ateliers Frappaz

Présentation

Agathe Djokam est danseuse, chorégraphe, très engagée pour le droit des femmes au Cameroun son pays. Elle profite de la visibilité qui lui donnée à l’occasion de ses tournées et des nombreux prix qu’elle a remportés, en tant qu’interprète de hip-hop notamment, pour valoriser la culture et l’importance de l’art comme facteur d’émancipation. Formée au breakdance, elle sait à quel point le milieu chorégraphique est masculin, et combien il est difficile pour une femme du Cameroun de s’affirmer comme artiste. « Nous sommes du genre féminin, plurielles d’origine, des esprits de guerrières et non des armes et conséquences de guerres et conflits. Nous sommes plus fortes qu’un bout de pagne, plus courageuses qu’une action d’une journée, plus engagées qu’un discours stratégique. D’un geste moindre, mais sincère et collectif, nous pouvons créer une énergie nouvelle, redonner de l’espoir et éduquer les âmes. » écrit-elle.

Avec son solo A qui le tour ? dédié à son père et à sa soeur disparus, Agathe Djokam évoque un sujet universel, et depuis son drame intime, nous fait ressentir les étapes du deuil, de l’hébétude à la rage, le sentiment aigu de solitude, la tristesse inextinguible. Le titre sonne comme le glas et nous rappelle notre condition de mortels. Nous suivons la danseuse, déambulons à ses côtés alors qu’elle exécute une marche habitée. Une fois installés, nous assistons à une danse intense, enrichie de textes et de musique, transmuant la perte des êtres chers en une cérémonie des cendres, vanité poignante pour un corps renaissant.