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Sous un ciel bas

  • Théâtre
  • Création 2019
  • Production déléguée

Waël Ali

Texte et mise en scène Wael Ali Avec Sharif Andoura, Nanda Mohammad
Scénographie et costumes Bissane Al Charif
Dramaturgie et traduction Chrystèle Khodr
Lumières et technique Camille Mauplot
Vidéo et image Ghazi Frini, Bissane Al Charif
Recherche musique Yazan Charif Création musique & son Akkad Nizam Edine, Basile Pflug
Régie vidéo et plateau Basile Pflug

RÉSIDENCE
Du 28 mars au 28 avril 2019: Marseille (France)
Du 20 au 24 mai: Paris (France)
CRÉATION
juin 2019 création au Napoli Teatro Festival Italia (Italie)
TOURNÉE
21-22 juin 2019 : festival de Naples (Italie)
8-9-10 juillet 2019 : festival Shubbak (Londres)
30-31 août 2019 : Kunstfest Weimar (Allemagne)
27 septembre 2019: One Dance Week, Plovdiv (Bulgarie)
7-8 décembre 2019 : LOOP, Athènes (Grèce)
16 novembre 2019 : BOZAR, Bruxelles (Belgique)
23-24 novembre 2019 : festival Dancing on the Edge (Pays-Bas)
29-30 novembre 2019 : festival Les Rencontres à l’échelle, Marseille (France)
7-8 décembre 2019 : LOOP, Athènes (Grèce)
21 janvier 2021 : festival VAGAMONDES La Filature, Mulhouse.

Présentation

Comment faire du théâtre quand le réel qu’on tente de saisir est affecté par de perpétuels et violents changements, jusqu’à se dissiper ? Comment faire du théâtre en temps de guerre lorsqu’on est en dehors du pays ? Pour qui fait-on ce théâtre ici ?
Sous un ciel bas est un aller-retour entre deux cheminements, deux voyages. C’est un spectacle de théâtre documentaire qui s’appuie sur un récit fleuve et aussi un texte éclaté, morcelé.
Waël Ali, metteur en scène syrien installé en France, fait cohabiter deux écritures, deux registres, l’intime et le politique, qui mettent en dialogue une multitude de regards et plusieurs temporalités qui convergent vers un même objet : un territoire toujours en fuite.
Sous un ciel bas met en scène la figure de Jamal, un documentariste syrien, installé en France depuis plusieurs années. Il a la quarantaine comme Waël.
Il se sent pris au piège d’une situation qui l’empêche de créer des images, « comment je peux regarder, rien que regarder le présent alors que je n’ai plus de passé qui m’appartienne ».
Obsédé par l’idée de la perte de son passé, impuissant face à la disparition des lieux abandonnés ou détruits de sa mémoire, il voit aussi ses amis s’éparpiller un peu partout dans le monde. Il raconte à Waël que les lieux de sa jeunesse ont disparu, les maisons qu’il fréquentait sont désertées et ceux qui composaient son petit monde à Damas sont désormais installés dans différents pays.