Love and Revenge
France/Liban
Wael Koudaih
Né à Beyrouth, Wael Koudaih vit et travaille entre le Liban et la France.
Il est auteur, compositeur et interprète. Très vite, sous le pseudonyme
« Rayess Bek », il devient l’une des figures majeures des musiques
urbaines dans le monde arabe. Afin d’enrichir son imaginaire, il fait de
nombreuses résidences d’écriture et de composition en Europe, aux
États-Unis et au Moyen-Orient. 2012 marque un tournant dans son
parcours, en se dirigeant vers une forme musicale plus performative
tels que Good Bye Schlondorf (2013), Love and Revenge (2016). Par
ailleurs, il multiplie les expériences artistiques, telles que Hommage
à Mahmoud Darwich de Rodolphe Burger (2010) ; These Shoes are
made for walking de Nancy Naous (2013) et Ce qui nous regarde
de Myriam Marzouki (2016) ou encore Nathan le Sage de Nicolas
Stemann (2016).
Joan Baz
Joan Baz est une artiste visuelle multidisciplinaire, graphiste et
éducatrice basée entre Beyrouth et Marseille. Son travail négocie des
récits singuliers sur le patrimoine et l’identité, et remet en question
les conventions sociales avec des interventions ludiques inspirées
du jeu d’enfants. En intégrant l’illustration, la gravure, l’animation, la
narration et l’éducation, Joan vise à développer des plateformes et des
expériences accessibles et multigénérationnelles qui provoquent et
informent. Elle est co-directrice du Beirut Animated Festival, le premier
festival d’animation axé sur la communauté dans le monde arabe,
et fondatrice de Cardamon House, un studio de design, d’illustration
et d’animation. En plus de sa pratique professionnelle primée, Joan
anime des ateliers, des formations et a enseigné au département de
design graphique de la Lebanese American University et de l’American
University of Beirut.
Mehdi Haddab
Mehdi Haddab, né d’un père algérien et d’une mère française, a
grandi en Algérie et au Burundi. Formé à la musique classique par
des maîtres arabes et turcs, il s’installe ensuite à Paris et Biarritz.
Virtuose du oud (luth), il électrifie cet instrument, créant un son unique.
Il fonde plusieurs groupes, dont “Ekova” avec Dierdre Dubois et Arash
Katalabari, et “Duoud” avec Smadj. En 2006, il crée Speed Caravan,
collaborant avec des artistes comme Rachid Taha et Rocky Singh.
Leur album Kalashniklove reçoit des critiques élogieuses et un grand
succès au Royaume-Uni. Zaha Hadid décrit la musique de Speed
Caravan comme “new multi-culti sound” et qualifie le travail de Mehdi
Haddab comme “moderne, innovant, réinventant un monde”. Speed
Caravan, signé par Peter Gabriel chez Real World, est salué comme
le plus créatif de sa génération. Haddab collabore avec des artistes
tels que Mick Jones et Damon Albarn, et participe à des événements
comme Africa Express. En 2010, il joue au Bal de la Rose à Monaco.
En 2013, il apporte son oud électrique à la pièce de théâtre Les
Amours Vulnérables de Desdémone et Othello au Théâtre Nanterre-
Amandiers, aux côtés de Disiz, Denis Lavant et Sapho.
Julien Perraudeau
Né en 1978, Julien Perraudeau est musicien-ingénieur du son diplômé
du CNSM de Paris. Curieux de nature, jamais satisfait d’un arc à
une corde, on le retrouve à des postes aussi variés qu’instrumentiste,
réalisateur, ingénieur du son, arrangeur, compositeur.
La basse et les claviers sont ses instruments de prédilection, mais on
peut également le voir derrière une batterie ou une guitare, mélangeant
sans cesse bonnes manières musicales et bricolages d’autodidacte.
C’est le succès d’estime du deuxième album de son groupe Diving
With Andy, qu’il a co-réalisé, qui lui permet d’être repéré par Rodolphe
Burger avec qui il entame une riche collaboration. Depuis, sa route a
croisé celle de nombreux artistes dont Love and Revenge, L, Christophe,
Jacques Higelin, Yom, Nosfell, Erik Truffaz, Archie Shepp, Rayess Bek,
Mehdi Haddab, Erik Marchand, Nolwenn Leroy, les Frero Delavega…
Depuis bientôt quinze ans, il réalise le grand écart entre les trépidantes
périodes de tournée et le non moins palpitant travail de studio, où
la réalisation et l’arrangement d’album et de musique de film lui
permettent de se ressourcer et d’expérimenter.