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Rencontres en ligne décembre 2020

Suite à l’annulation de la 15ème édition du festival
Les Rencontres à l’échelle - Bancs Publics, en concertation avec nos partenaires, ont imaginé des rendez-vous en ligne qui permettront de nous retrouver en ce mois de décembre pour une semaine de rencontres et de créations vidéos.
À retrouver sur notre page Facebook.

08 DÉC. Conversation entre jeunes artistes
08 au 15 DÉC. Création vidéo Géométrie de vies Michael Disanka et Christiana Tabaro en co-production avec les Studios Kabako à Kisangani.
10 DÉC. Création vidéo Mariages Arrangés Le B.O.A Collectif ildi ! eldi
11 DÉC. Conversation entre Gurshad Shaheman & Jessie Mill

Pour le Festival les Rencontres à l’échelle - Bancs Publics Geoliane Arab, conseillère internationale à l’Office National de Diffusion Artistique, anime un moment de rencontre avec une nouvelle génération d’artistes chorégraphes. Née et élévée au Liban, Geoliane Arab a par le passé travaillé en tant que performeuse, chorégraphe, regard extérieur et assitante de réalisation pour des artistes Libanais et internationaux.
Par le truchement de ces nombreuses expériences elle converse avec ces artistes et nous offre un moment de dialogue et d’écoute autour de la question d’identité et de la création artistique.

- Tidiani N’Diaye (Mali)
Chorégraphe diplômé du Centre National de Danse Contemporaine d’Angers. En 2010, Tidiani N’Diaye crée la structure Copier//Coller (centre de ressource multimédia et de création artistique) à Bamako, puis la Compagnie Copie//Coller à Angers. Le but est d’initier des activités artistiques, culturelles, éducatives et sociales pour le développement et la valorisation de la danse contemporaine en France et au Mali.

- Shaymaa Shoukry (Égypte)
Shaymaa Shoukry est danseuse et chorégraphe, elle mène depuis Le Caire une carrière régionale et internationale avec sa compagnie Dayer Productions. Artiste pluridisciplinaire, issue des arts visuels, elle aime mêler différents media pour ses créations. Une démarche transversale donc, mais également horizontale dans la mesure où la collaboration avec ses partenaires de travail lui semble essentielle. Shaymaa Shoukry scrute l’origine du mouvement, sa répétition, ses transformations.

- Agathe Djokam (Cameroun)
Agathe Djokam Tamo est sélectionnée pour la 3ème édition du concours chorégraphique solo Simply the Best de Serge Aimé Coulibaly à Bobo Dioulasso au Burkina Faso, pour la 8ème édition du Festival international KINANI au Mozambique, élue de 2016 à 2019 Meilleure danseuse de l’année au Battle National Cameroun puis Championne Battle Noel Hip Hop en Afro Dance All Style à Bamako, Championne du She’s on fire au Bénin, Championne du Keep On Breaking au Cameroun, Championne du Festival hip hop Fé’nomène Battle à Dakar, lauréate de l’Acogny d’Argent lors du concours Africa Simply The Best. Un palmarès impressionnant pour une artiste attachée à la transmission de son art en créant Actes’liés, un programme d’ateliers gratuits de danse, photographie, de lecture, elle dirige aussi le volet danse au Douala Hip Hop Festival 2018 et s’engage sans compter pour le droit des femmes au Cameroun. Agathe Djokam fait de son parcours un engagement pour la présence de l’art dans la société camerounaise mais aussi pour la visibilité des femmes de son pays. Elle danse pour inspirer les femmes en présentant son corps qui se bat pour exister et pour survivre.

- Cognes Mayoukou (République du Congo)
Née le 2 août à Brazzaville, Cognès Mayoukou a débuté sa carrière à travers la danse traditionnelle africaine et la percussion.
Elle a été interprète pour Trans de Julien Mabiala Bissila avec le collectif Zavtra dans le cadre des Francophonies en Limousin.
Dans les chorégraphies de la danseuse et interprète Cognes Mayoukou, le combat mené par les femmes pour la parité a trouvé son langage corporel.
La danseuse et percussionniste congolaise Dans Tu fais, je fais, présente un solo en trois séquences agencées en éclats autobiographiques, elle raconte, avec des mouvements coupants de ses bras et de ses jambes nus, le viol qu’elle a subi.

Le projet Géométrie de vies se veut un parcours dans les souvenirs de l’auteur, une manière de les faire survenir dans l’instant théâtral et voir à quel point ils déplacent les êtres et les choses. Sur le fil de temporalités mouvantes, entre passé et futur, le présent cherche son équilibre, tend les mains vers l’avant et l’après afin de mieux se comprendre. Les figures du plateau, sous le regard averti du célèbre chorégraphe metteur en scène congolais Faustin Linyekula, tâchent de comprendre où ils en sont, de tenir face aux problèmes socio-économiques et politiques que traverse le pays.
Penser, créer, quitter sa zone de confort pour faire contrepoids, et survivre.

Manifestation organisée dans le cadre de la Saison Africa2020, avec le soutien de son Comité des mécènes.

Les Mariages arrangés, programmés au sein de la Biennale d’art contemporain Manifesta, est l’un des nombreux projets issus de cette coopérative intellectuelle et humaine d’un nouveau genre. Il consiste à constituer, le temps d’une collaboration artistique et sans aucun doute au-delà, un trait d’union en duo entre un artiste exilé et un artiste du pays. L’idée consiste à écrire à quatre mains un objet scénique inédit, à la fois point de jonction entre deux êtres et deux imaginaires, et opportunité à proposer une œuvre hors des sentiers de production habituels.

Le premier Mariage arrangé réunit le comédien et metteur en scène syrien Mohamad Al Rashi, déjà reçu par les Rencontres à l’échelle en 2016, et l’auteure et performeuse Sandrine Roche. Nés la même année, ils croisent leurs réflexions et leurs repères biographiques, pour une écriture en miroir de leur rencontre. Le second Mariage arrangé voit le platicien kurde d’Irak Mahmood Peshawa exécuter une toile en direct en résonance avec des extraits de A ce stade de la nuit de Maylis de Kerangal lus par le comédien Antoine Oppenheim.

Cette performance s’est adaptée au contexte et est maintenant repensée pour une présentation vidéo.

duo #1 Antoine Oppenheim & Mahmood Peshawa
Texte À ce stade de la nuit de Maylis de Kerangal © Editions Gallimard
duo #2 Mohamad Al Rashi & Sandrine Roche
Regard extérieur : Sophie Cattani
Musique : Pierre Aviat
Réalisation vidéo : **Cyril Meroni

Coréalisation collectif ildi ! eldi - Les Rencontres à l’Echelle - Bancs Publics
Coproduction les “Parallèles du Sud” - Manifesta 13
Avec le soutien de la Friche La Belle de Mai et du Théâtre de l’Oeuvre
Manifesta 13 Les Parallèles du Sud reçoit le soutien de la Région Sud.
Le collectif ildi ! eldi est soutenu au titre du conventionnement par la DRAC Provence-Alpes-Côte-D’Azur.

Gurshad Shaheman est aujourd’hui artiste associé au Théâtre Les Tanneurs à Bruxelles, l’une des scènes théâtrales les plus innovantes de la capitale belge. Il y crée Silent Disco, un projet citoyen mené avec des jeunes en rupture familiale. En France, il a été associé au CDN de Normandie-Rouen, et il est également accompagné par Le Phénix Scène Nationale à Valenciennes dans le cadre du Pôle Européen de Création. Interprète pour d’autres, Gurshad Shaheman joue pour Gilberte Tsaï, Catherine Marnas, Tatiana Julien. Ses collaborations avec Thierry Bédard et Thomas Gonzalez lui permettent de traduire et faire connaître en France une des voix majeures de la littérature iranienne en exil, Reza Baraheni. Pour sa dernière pièce Les Forteresses, pour sept interprètes dont lui-même, il reçoit la bourse Beaumarchais de la SACD.

Jessie Mill est dramaturge et conseillère artistique à la programmation du Festival TransAmériques (FTA) depuis 2014. Elle y met notamment en place des dispositifs de rencontres et de transmission, dont les Cliniques dramaturgiques, consacrées à l’accompagnement des artistes. De plus, elle accompagne des créations scéniques, réalise plusieurs entretiens avec des artistes et enseigne à l’occasion. Membre du comité de rédaction de la revue Liberté et codirectrice de son cahier critique, elle écrit autour des spectacles et sur les enjeux des arts de la scène. Entre 2010 et 2014, elle a occupé le poste de conseillère aux projets internationaux au Centre des auteurs dramatiques (CEAD), organisme avec lequel elle collabore toujours à titre de conseillère dramaturgique associée. Intervenante au Labo Elan des Récréâtrales, espace panafricain d’écriture, de création, de recherche et de diffusion théâtrales à Ouagadougou, elle accompagne les artistes de la promotion 2019-2020.